juliette roche

MECANIQUES

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Ma pratique s’apparente à une recherche, celles de réalités existant dans l’ossature des formes, dans la façon que nous avons de les penser, de les remémorer. Les lignes me conduisent vers les territoires souterrains de ma perception, découpent le champ de ma vision et dessinent les mécaniques régissant ma pensée et ma mémoire. Comme la physique a besoin des mathématiques pour s’abstraire des apparences, j’ai besoin des formes géométriques, des couleurs, des courbes, pour franchir un monde fait d’images et parcourir l’envers, là où les objets se connectent, où leurs présences sont interdépendantes. Mes formes existent en réponse au monde et à sa palette infinie de corps ; elles en composent un parallèle, fait d’extraits, de symboles, de flux, outils d’appréhension de la fluidité des mouvements cérébraux, et des frontières de l’identité.